"Angleterre, 2140.
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?"
Les adultes peuvent choisir de ne plus mourir s'ils renoncent à faire des enfants. Anna vit depuis presque toujours au Foyer de Grange Hall un pensionnat pour les Surplus, des enfants qui n'auraient pas dû naître, des enfants dont les parents ont défié la loi en les mettant au monde. Anna n'a plus de parents désormais. Confinée dans l'enceinte du pensionnat, elle travaille très dur, pour effacer leur faute.
Anna a tout oublié de son passé. Jusqu'au jour où arrive un jeune garçon qui semble la connaître. Mais qui est ce Peter ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas tranquille ? Et pourquoi elle, Anna, se sent-elle soudain si troublée ?"
J'avais ce roman dans ma PAL depuis un moment, même si il fait partie de mon genre de prédilection (dystopie, anticipation) les avis étaient soit très bons soit mauvais et j'avais peur de ne pas apprécier. Finalement, je dirais que j'avais raison je n'ai pas vraiment accroché. Ce roman à des qualités que je ne retrouve pas toujours dans d'autres romans mais pas mal de défauts qui n'ont pas réussi à rattraper le tout. Je ne pense pas que ce soit un mauvais roman, l'écriture est très poétique et de qualité mais ce n'était pas un roman pour moi...
Comme je l'ai déjà dis, j'ai trouvé l'écriture de Gemma Malley agréable à lire, fluide, simple mais poétique mais de jolies phrases ne rendent pas l'histoire meilleure. L'histoire de base est originale et bien trouvée: les humains vivent "éternellement" et en échange ils n'ont pas le droit d'avoir d'enfant pour éviter de surpeupler la planète et de consommer trop d'énergie. Mais au fil des années ces "vieux" finissent pas voir les choses différemment, ils pensent avoir tous les droits sur la nature et les surplus sont traités comme des déchets, des êtres contre nature qui doivent laver le pêcher de leurs parents. J'ai trouvé ce monde horrible et révoltant, une grande qualité de l'auteur c'est qu'elle nous le fait ressentir tout le long du livre et ce coté rend l'histoire poignante. Ce que je n'ai par contre pas aimé c'est qu'il n'y ai que très peu de suspens, d'action ou de rebondissement, les personnages se sortent trop facilement de situations dangereuses, l'auteur saute les parties qui se passent à l'extérieur et c'est ce que je préfère dans un livre: la partie "fuite". A part une ou deux petites surprises à la fin, qui arrivent trop subitement, je connaissais toute l'histoire après avoir lu le premier tiers du livre.
Je vous mets un petit extrait que j'ai trouvé sympa en le lisant:
"...elle se contenta de le regarder droit dans les yeux, pour qu'il y lise ses pensées, ses peurs et ses espoirs... et elle compris tout à coup pourquoi on forçait les Surplus à toujours garder la tête baissée, parce qu'en cet instant précis elle eut le sentiment de savoir tout ce qu'il y avait à savoir....à la seconde où Anna sentit son baiser hésitant, elle sut qu'elle n'était plus un Surplus. Ni lui non plus. Surplus signifiait "en trop" "Superflu". Or vous ne pouviez pas être de trop quand quelqu'un avait besoin de vous... quand quelqu'un vous aimez."
Contrairement à beaucoup d'autres personnes Anna ne m'a pas vraiment agacée, j'ai trouvé son personnage très intéressant. Elle a été complétement endoctrinée depuis qu'elle est bébé et elle est persuadée d'être un monstre qui ne mérite pas de vivre, tellement bien "éduquée" dans ce sens qu'elle n'en démord pas avant au moins la moitié du roman et même encore après elle à des réflexe de "surplus". Je pourrais dire qu'elle manque de personnalité mais c'est justement le principe vu comment elle a vécu, on lui a enlevé sa personnalité juste après sa naissance et il va lui falloir du temps avant de s'en forger une autre. C'est pour cela que je ne critiquerais pas Anna, même si c'est révoltant de penser comme elle, elle n'y peut rien et elle ne m'en a paru que plus réaliste.
Mrs Pincent est pour moi le second personnage principal parce qu'on a son point de vue de temps en temps. Cette femme est monstrueuse, elle s'est promis de traiter les surplus comme ils le méritent selon elle. Mais on ne sait pas d'où lui vient cette haine au début, on la déteste mais on sent que quelque chose en elle est brisé et que peut être si il en avait été autrement elle ne serait pas comme ça.
Quant aux autres personnages, Peter, les parents d'Anna et les autres surplus je ne les ai trouvé ni intéressants, ni réalistes, ils sont fort peu présent à part Peter qu'il l'est plus. Je n'ai pu m'attacher à aucun personnage au final je les trouve trop superflus. C'est dommage dans un roman aussi émouvant, basé sur les sentiments et non sur l'action. Du coup l'histoire d'amour m'a paru totalement déplacée et bizarre, je n'ai pas compris d'où venaient ces sentiments alors qu'ils ne se connaissent même pas... Comme-ci Peter l'avait toujours aimé avant même de l'avoir vue?
En conclusion, je lirais peut-être la suite un jour où je n'aurais rien d'autre à lire, je l'emprunterais à la bibliothèque mais voilà je n'ai pas accroché au style, j'avais besoin de quelque chose qui me tienne en haleine et ça n'a pas été le cas. C'est un roman basé sur les émotions et très peu sur l'action. Si vous comptez le lire, en sachant cela vous en serez peut être moins déçu que moi.
Avis Mitigé
Note: 13/20
14/26
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